Это более менее краткая и объёмная информация:достоинства и трудности, с которыми сталкиваются начинающие владельцы Barbezieux и что желательно грамотно избежать. Текст специально набивать не буду, извините, если кого-то заинтересует эта порода, можно воспользоваться автоматическим переводчиком.
" [Française] Barbezieux
Dans sa Physiologie du Goût, Brillât-Savarin, rendant compte d'un dîner de grand style, écrit :
« On servit entre autres choses un énorme coq vierge de Barbezieu=^..^==^..^= truffé à tout rompre. »
Voilà, n'est-il pas vrai,
une référence qui situe parfaitement l'ancienneté (xvme siècle) et la qualité de cette magnifique race.
Mais ajoutons à cette appréciation de gastronome celle de l'éminent aviculteur Henri Voitellier qui écrit à son sujet :
« La plus grande, la plus forte de toutes les races françaises, on pourrait même dire de toutes les races occidentales.
Tout, dans le Barbezieu=^..^==^..^= a de l'ampleur : la crête, les barbillons, les pattes ; on le croirait l'intermédiaire entre la poule et le dindon ;
c'est le géant de l'espèce galline. »
En confirmation, Blanchon et Delamarre de Monchau=^..^==^..^= dans Toutes les Poules nous donnent des « mensurations »
dont nous transcrivons les plus caractéristiques :
Hauteur totale de la poule : 62 cm, hauteur du coq dans l'attitude de marche : 65 cm, dans l'attitude fière :
70, dans l'attitude redressée : 76. Longueur de la crête : 14 cm, hauteur de la crête : 8, épaisseur de la crête : 4 cm 1/2.
Longueur de la cuisse : 20 cm. Circonférence du corps : 50.
Henri Voitellier poursuit : Le beau Barbezieux rivalise facilement comme prestance et comme poids avec les meilleurs Langshan,
et ce n'est assurément que par cette tendance inhérente au caractère français de trouver tout ce qui est étranger supérieur
à ce que nous possédons, que les Langshan jouissent ici d'une faveur que les Barbezieu=^..^==^..^=
les La Flèche et les Crèvecœur n'auraient jamais dû leur laisser prendre. Les Barbezieux n'ont qu'un défaut,
c'est de n'être pas originaires d'Angleterre. On les couvrirait d'or en France et on voudrait en élever partout,
en luttant centimètre à centimètre, à qui obtiendrait le coq le plus haut, et personne ne se plaindrait de leur délicatesse à l'élevage.
Aucune race ne réunit au même degré le volume à la qualité ; une chair blanche, abondante et fine, une aptitude remarquable à l'engraissement.
On lui reproche d'être un peu délicate à l'élevage, de ne pas se développer avec une grande rapidité.
Le reproche est fondé dans une certaine mesure.
Le poussin Barbezieux s'emplume assez difficilement et manque de vigueur par les temps humides et froids.
S'il est né à une saison un peu avancée, il reste petit, chétif,
sans rien avoir de l'apparence de force qui lui appartient naturellement.
Mais il est assez juste, puisqu'il doit donner finalement un rendement supérieur aux autres,
qu'on lui donne quelques soins de plus, et alors il les paye largement.
Il est tout naturel que sa croissance anormale demande pour se constituer un peu plus de temps que les autres et,
par conséquent, qu'il soit nécessaire de le faire naître aux premiers beaux jours de printemps
pour qu'il ait devant lui toute la belle saison pour se développer.
Il est équitable que, pour constituer sa charpente exceptionnelle,
il ait besoin de plus de matériaux que le vulgaire poulet qui court les rues.
Si l'on avait un Barbezieux dans le même temps, sans plus de peine et avec la même dépense qu'un Caussade ou un Leghorn,
les éleveurs seraient vraiment bien naïfs d'avoir autre chose et leur métier serait trop simple et trop lucratif.
Un rôti de haute marque
Le coq de Barbezieux est un de ceux qui se prêtent le mieux au chaponnage,
l'opération étant plus facile à pratiquer sur lui à cause de son ampleur que sur les sujets de petite taille ;
il devient alors un rôti de haute marque, gros, gras, fin, succulent, qui appelle les truffes, et leur donne,
quand elles répondent à son invitation, une hospitalité digne d'elles.
Le coq a l'allure fière, une belle prestance et marque une certaine prédilection pour les poses recherchées et les nobles attitudes :
il semble avoir conscience de sa grandeur et de sa force qui lui confèrent la majesté.
Quant à elle, la poule de Barbezieux est de tempérament rustique et bonne pondeuse de gros œufs blancs allant de 80 à 85 g.
Par contre, elle est médiocre couveuse et médiocre éleveuse.
Ii n'y a qu'une variété de Barbezieux au plumage entièrement noir, avec reflets verts chez le coq.
Une des caractéristiques de la race est l'oreillon strictement blanc, sans filet ni sablé rouge.
L'œil n'est pas noir mais brun jaunâtre, paraissant noir à distance. L'œil de vesce et l'œil de coq sont
à éviter. Les tarses sont gris ardoisé. La queue ne doit pas être relevée en queue d'écureuil.
Voilà quelques extraits de l'étude consacrée au Barbezieux par Henri Voitellier.
Ce qu'il en dit est confirmé par les albums de monographies de Vie à la Campagne. Citons-en quelques lignes :
« La taille colossale de la race de Barbezieux est caractéristique :
il n'est pas rare que le coq, dans son attitude fière, dépasse 70 cm de hauteur.
Aussi le rôti que cette volaille fournit rappelle par la taille celui d'un Dindon ; sa qualité égale son volume...
» II se rencontre spécialement aux environs de Barbezieu=^..^==^..^= dans l'ouest de la France,
et particulièrement dans les Charentes et la Dordogne...
» Le coq a le port fier, hautain, prétentieu=^..^==^..^= l'allure calmelente, imposante.»
La poule est bonne pondeuse : 160 œufs par an pesant 75 à 80 g et atteignant parfois 85 g.
Elle est apte à constituer une basse-cour pour la production du poulet de chair,
car celle-ci est exquise... Les sujets ont une grande propension à l'engraissement et peuvent constituer de gros chapons,
de chair exquise... Ne faites aucun croisement avec cette race. Aucune ne lui est supérieure comme taille ;
sa chair est exquise, ses œufs énormes et suffisamment abondants. Il n'y a donc rien à lui ajouter. »
Nous opinons. Car c'est déjà une belle tâche à réaliser que de les maintenir dans leur véritable splendeur
et de s'attacher à ce qu'ils ne dégénèrent point. C'est un beau mérite que de les faire mieux connaître et apprécier en travaillant
à leur survie et à leur plus juste diffusion."